MAFIA BLUES

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Cette année, les espagnols ont gagné toutes les finales qu'ils ont disputées dans les sports majeurs (tennis, basket, foot, natation synchronisée, etc.). Dans le même temps, les français les ont quasiment toutes perdues, et malheureusement Domenech n'y est pour rien cette fois-ci. Karabatic, Rinner et Loeb composent le Top 3 des sportifs français de l'année, signe que les temps sont durs. Yannick Noah est la personnalité préférée des français depuis quelques années, devant Lilian Compan, ce qui témoigne du désintérêt certain de nos concitoyens pour le sport. Et pour cause: la domination de la génération espagnole est totale, et ne laisse aucune place aux bleus pour briller. Pourtant, les sceptiques  sont de plus en plus nombreux. Le Café du Foot en fait évidemment partie, c'est pourquoi il a enquêté.



Cette année encore, le football n'a pas dérogé à la règle: Les équipes d'Espagne et de Barcelone sont championnes d'Europe et du Monde en titre. Pendant ce temps, le champion de France en titre, Lille, a été incapable de se qualifier en 1/8e de finale de Ligue des Champions, doublé par un CSKA Moscou mené le rasta à dreads bleues qui s'appelle Love. Bafé Gomis a de quoi être jaloux. Le champion d'Espagne en titre a, lui, gagné son cinquième trophée de la saison avec des joueurs d'une taille moyenne de 1.77m, soit la plus petite moyenne d'Europe. N'en déplaise à Thierry Henry, ce n'est donc pas la taille qui compte.


Libérez Santos

On a regardé la finale de la Coupe du Monde des clubs sur NT1 dimanche, retransmise en low definition. Le niveau de jeu du Barça était une fois de plus époustouflant, au même titre d'ailleurs que le duo de commentateurs Jammot - Leboeuf (au hasard, sur le juge de touche ouzbek: "Je ne suis pas ouzbek mais je le trouve assez hésitant depuis le début du match"). Le Café du Foot non plus n'est pas ouzbek, et tient à le préciser pour éviter les confusions. Bref, Santos a coulé, emportant avec lui le peu d'espoir qu'il restait de voir une autre nation que l'Espagne remporter une compétition européenne ou internationale. Ce fût une torture pour des brésiliens dixièmes de leur dernier championnat (ça vous classe une équipe), et qui avaient sans doute préféré le match contre Kashiwa Reysol en demi finale, plus débridé (sic).

Plusieurs possibilités s'offrent à nous: soit (c'est difficile à croire) Yannick Noah avait raison, les espagnols sont dopés. Soit (c'est difficile à accepter) les catalans sont vraiment très forts. Non. Nous croyons que la vérité est ailleurs: les espagnols sont au centre d'un complot mêlant la FIFA, l'UEFA, l'IBAF, la FIT, etc. La recette: un peu de dopage, un peu de tricherie, un peu d'arbitrage favorable. Car sans dopage, comment un mec qui s'appelle Gérard pourrait se taper une des femmes les plus sexy de la planète? Sans tricherie, comment expliquer qu'un mec qui s'appelle Lionel puisse être si populaire? Sans arbitrage favorable, comment un entraineur qui ressemble à Maurice Barthélémy pourrait être considéré comme un sex symbol?


Mais tu sais les lyonnais, sont vraiment des reines

Nous sommes en 2016. Les bleus et l'Olympique Lyonnais dominent le monde du ballon rond. Plus de traces de Yannick Noah, activement recherché par Bercy pour combler la dette et échapper au triple X. Jimmy Briand (Jimmy quand même!) fête son titre de champion du Monde des clubs, dix huit mois après avoir remporté la Coupe du monde. Il en profite pour officialiser sa relation avec Beyonce. A Yokohama, on s'arrache les maillots de Valbuena, qui vient de remporter son troisième ballon d'or consécutif. Didier Deschamps a lui troqué son jogging contre le costume d'entraineur le plus sexy de la planète. Le football français est sur le toit du monde. Alberto Contador, dans une interview au quotidien AS, exprime ses doutes sur l'intégrité des joueurs français et des arbitres. Le monde crie au complot, mais Didier Deschamps reste de marbre.

On appelle cela le raisonnement par l'absurde. Qui croirait à un tel retournement de situation? Bayrou OK. Mais dans le milieu du football? Personne. Pourtant, il y a 5 ans, Barcelone faisait seulement partie des grands clubs européens, et l'Espagne n'était qu'une petite nation du football sans titre. Gérard, André et Serge semblaient alors moins courtisés que Sydney, Juninho et Milan, bien plus bankable. Comment Govou a-t-il pu se faire voler la vedette par un enfant lune et une grande tige arborant une moustache de prépubère? Le verre de trop sans doute.

Il est donc vrai que l'Espagne est devenue incontournable en cinq ans, avec une progression digne de celle d'Anthony Le Tallec. Mais des doutes réels viennent entacher leur suprématie, et il est possible que la vérité éclate au grand jour dans quelques années, comme ce fut le cas pour l'espagnol Contador. Cependant, et Marine Le Pen ne nous contredira pas, Guillaume Hoarau n'est sans doute pas tout blanc non plus, en témoigne une accélération sur quelques mètres contre Bilbao la semaine dernière. L'exception française qui confirme la règle?





3 commentaires:

  1. jdois être con mais j'ai pas vraiment cerné si c'était de l'humour...Sinon c'est un article de merde complet

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  2. C'est une question? Si oui tu as trouvé tout seul la réponse! Je le trouve très marrant cet article.

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VOUS ETES LE EME VISITEUR, SOIT LE NOMBRE DE PARRAINAGES RECUS PAR PIERRE-ALAIN FRAU EN VUE DE LA PRESIDENTIELLE 2012, MALGRE LE FAIT QU'IL NE SOIT PAS CANDIDAT.
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