LA BOHEME, PAR DANNY BRIAND

Les lyonnais, à défaut d'enchanter leurs supporters par leurs prestations sur le terrain, les auront régalés de leur chant en hommage aux "batards" stéphanois. Un remix bien connu d'une chanson d'Aznavour (à écouter sur notre page officielle). Rien à dire, c'est autrement plus chic que la chanson de Taye Taiwo l'année dernière, le bougre étant pourtant doté d'un très bel organe. Comme le Café du Foot est chic lui aussi, et que Charles Aznavour est apparemment encore à la mode, il a décidé de suivre le mouvement initié par Jimmy Briand en poussant la chansonnette à son tour. De l'art d'associer Jimmy Briand et poésie dans une même phrase.



L'air est bien connu, puisqu'il s'agit de La Bohème, de Charles Aznavour. Si vous ne 
connaissez pas ce morceau, écoutez-le ici, mais on ne vous félicite pas.


Je vous parle d'un temps,
Que les moins de dix ans,
Ne peuvent pas connaître.
Boulogne en ce temps-là,
Avait de vrais ultras,
Qui cassaient les fenêtres.

Ici c'était Paris
Pas d'argent qataris
Mais beaucoup de vermines,
C’est là qu’on s’est connu
Moi qui votais Marine
Et toi qui courais nue.
 

Jérôme Rothen, Jérôme Rothen,
Ça voulait dire: je suis neuneu,
Comme l'OM, comme l'OM,
Nous ne gagnions, qu'un match sur deux.


Dans les quartiers voisins
Nous nous croyions malins
A fumer et à boire,
Et bien qu'un peu peureux,
Nous devenions nerveux
En lançant la bagarre.

Et quand quelques badauds
Au sang un peu trop chaud
Nous mettaient des mandales,
Nous injurions leur mères
Et nous chantions à poil
En oubliant l'hiver.


Jérôme Rothen, Jérôme Rothen,
Ça voulait dire: je suis maudit,
Comme l'OM, comme l'OM,
Nous n'aimions pas Alliot-Marie.


Souvent il m’arrivait
D'entonner des couplets
Contre les paysans,
Regrettant les Guérin,
Les tresses de Luccin,
Voire Jérémy Clément.

Et les chants au matin
Quand je partais enfin
Pour PSG-OM
Encourager Giuly
Ne cachant guère ma peine
De voir jouer NGoyi.


Jérôme Rothen, Jérôme Rothen,
Ça voulait dire: j'suis sur le banc,
Comme l'OM, comme l'OM,
Nous n'aimions pas Sylvain Armand.


Malgré tout mon humour
En voyant Benachour
J'avais de la tendresse,
Et je ne reconnais plus
Ni les joueurs, ni les buts
Qui ont fait ma jeunesse.

Je me rends au musée
Admirer les trophées
Dont plus rien ne subsiste.
Dans son nouveau décor
Le Parc semble triste
Et les ultras sont morts.


Jérôme Rothen, Jérôme Rothen,
Il était jeune, il était fou
Et l'OM, et l'OM,
Ça ne veut plus rien dire du tout...



Musique: Charles Aznavour
Paroles: Danny Briand alias Pascal Patrèpro (cafedufoot.net)

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